Quatre murs et un toit – Camille Anseaume

Anseaume Camille - Éditions : Calmann Levy
8 / 10
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Note : 8/10

 

Quatrième de couverture :

Avec tendresse et humour, Camille Anseaume livre, pièce par pièce, un hymne drôle et poétique à la maison d’enfance.

Quand elle apprend que ses parents ont mis en vente la maison où elle a grandi, Camille décide d’y séjourner une dernière fois afin de s’imprégner du lieu et lui faire ses adieux. Chaque pièce résonne encore de l’écho des joies et des peines passées et la replonge dans les souvenirs : les manies de sa mère, les blagues de son père, les amis du grand-frère dont elle est follement amoureuse, les disputes entre soeurs…des cris, des rires, des larmes, et surtout beaucoup,
beaucoup d’amour. Mais une semaine, est-ce suffisant pour dire adieu à son enfance ?

 

“Ça s’écrit “72, allée de la Primevère”, mais ça se prononce “Soixantedouzealléeedelaprimevère”, en un seul mot.”

 

Mon avis :

La phrase ci-dessus n’a pas été choisie au hasard. Elle représente tellement ce livre et ce pourquoi je l’ai aimé.

Camille Anseaume signe un récit très court, sur la maison de son enfance, que ses parents ont décidé de vendre. Elle y part une semaine pour y faire ses adieux et écrire sur ces pièces qu’elle a aimé, sur les souvenirs de son enfance, les petits ou les grands bouleversements de sa vie. Le texte alterne un chapitre sur un souvenir, et un chapitre sur son ressenti aujourd’hui.

Comment ne pas se reconnaître dans ce texte? Comme je l’écris plus haut, la phrase que je cite est la première ligne du livre et elle me parle tellement! Chez nous, c’était “RueduMaréchalLeclerc”, “AlléeMélusine” ou encore “DelattredeTassigny” (nous avons beaucoup déménagé) pour évoquer une époque ou un souvenir en famille. J’ai aimé toutes les descriptions sur les pièces de cette maison. La cuisine où la maman n’aime pas que ses enfants s’aventurent dans son propre territoire, la chambre des parents qui ne sent pas très bon au réveil quand on est petit, le garage où le papa accumule les objets divers et inutiles comme une caverne d’Alibaba.

Le livre se lit très rapidement mais il m’a replongé dans mon enfance et m’a fait du bien le temps de quelques heures. C’est comme une Madeleine de Proust, un petit bonbon acidulé. Je remercie Camille pour ce doux moment et je vous invite tous à lire son roman 🙂

Et pour ceux que ça intéresse, Quatre murs et un toit est également le titre d’une chanson de Bénabar (que j’adore) et qui pourrait être la BO parfaite de ce livre 😉

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