Jamais sans ma fille – Betty Mahmoody
Quatrième de couverture :
3 août 1984… Dans l’avion qui l’emmène à Téhéran avec son mari, d’origine iranienne, et sa fille, pour quinze jours de vacances, Betty a le sentiment d’avoir commis une erreur irréparable… Quelques jours plus tard, son existence bascule dans le cauchemar. Le verdict tombe : “Tu ne quitteras jamais l’Iran ! Tu y resteras jusqu’à ta mort.” En proie au pouvoir insondable du fanatisme religieux, son mari se transforme en geôlier. Elle n’a désormais qu’un objectif : rentrer chez elle, aux Etats-Unis, avec sa fille. Quitter ce pays déchiré par la guerre et les outrances archaïques : ce monde incohérent où la femme n’existe pas. Pour reconquérir sa liberté, Betty mènera deux ans de lutte incessante. Humiliations, séquestration, chantage, violences physiques et morales. Rien ne lui sera épargné.
Mon avis :
Je ne connaissais ni le livre, ni le film. Et c’est en me parlant du film, « bouleversant, dure et triste », que mon père me donnait envie de lire ce témoignage.
Comment sortir indemne de cette lecture ? L’auteure, Betty Mahmoody a vécu l’enfer avec sa petite fille de 5 ans, durant de long mois en Iran, prise en otage par son mari. Croyant partir seulement 15 jours en vacances à Téhéran, rencontrer sa belle-famille, un piège se referme sur elle, son mari fait disparaître leurs passeports et leur annonce qu’ils resteront vivre dans ce pays.
Betty va tout tenter pour s’échapper, sans jamais quitter sa fille.
J’ai été bouleversée par ce livre. Le témoignage de Betty est terrifiant, horrible et angoissant. J’ai eu le souffle coupé à plusieurs reprises à cause de la violence des actes de son mari et de son côté manipulateur. J’ai versé quelques larmes aussi, en m’imaginant à la place de cette petite fille de 5 ans, coincée dans ce monde de brutes, à deux pas des bombes et en permanence à l’écoute des sirènes de Police.
La totalité de la famille se désintéresse de moi et de ma condition. Ils se lancent des coups d’œil entendus, visiblement heureux de voir s’exercer sur moi le pouvoir de Moody. J’ai perdu.
Plus de trente ans après, ce récit pourrait encore être d’actualité. La place de la femme en Iran et cette guerre qui semble interminable…
Je sais, grâce à vous, que la petite Mahtob a elle aussi écrit son histoire dans un livre quelques années plus tard et je pense le lire prochainement. Sans parler du film, que je veux absolument voir !