La femme qui ne vieillissait pas – Grégoire Delacourt

Delacourt Grégoire - Éditions : JC Lattès
9 / 10
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Note : 9/10

 

Quatrième de couverture :

« À quarante-sept ans, je n’avais toujours aucune ride du lion, du front, aucune patte d’oie ni ride du sillon nasogénien, d’amertume ou du décolleté; aucun cheveu blanc, aucune cerne; j’avais trente ans, désespérément.»
Il y a celle qui ne vieillira pas, car elle a été emportée trop tôt. Celle qui prend de l’âge sans s’en soucier, parce qu’elle a d’autres problèmes. Celle qui cherche à paraître plus jeune pour garder son mari, et qui finit par tout “perdre. Et puis, il y a Betty.

“A un an, je faisais parfaitement mon âge.”

Mon avis :

Je suis une adepte de Grégoire Delacourt, j’ai lu tous ses romans depuis quelques années et je suis toujours très sensible à son humour et ses belles histoires d’amour. Je l’ai d’ailleurs rencontré à deux reprises lors de séances de dédicace où il m’a fait beaucoup rire !

Habitué des couples qui se déchirent, des vies de famille qui explosent, l’auteur aborde un thème un peu différent cette fois-ci dans La femme qui ne vieillissait pas. Betty, pour qui le temps va s’arrêter à trente ans, devra faire face à la vie qui continue d’avancer. Elle va, du jour au lendemain, arrêter de vieillir. Si cela peut paraître agréable et tentant au début, les conséquences dans sa vie privée vont être désastreuses.

J’ai adoré ce nouveau roman de Grégoire Delacourt ! J’ai trouvé l’histoire très originale, un thème inattendu connaissant cet auteur, et un livre qui fait réfléchir. Je me suis posée beaucoup de questions tout au long de ma lecture. J’ai envié Betty qui, la trentaine passée, s’aperçoit qu’elle ne prend plus aucune ride. Mais Betty est mariée, et son mari lui, vieillit à ses côtés. Et Betty est maman. Son fils grandit, puis vieillit. Alors, je n’ai plus du tout envié Betty.

Même si la situation est irréelle, le talent de l’écrivain fait que j’y ai cru totalement et que j’ai été touchée par cette histoire. J’ai beaucoup aimé la structure du roman. Chaque chapitre commence par la même phrase, à l’âge de la narratrice. J’ai retrouvé la pointe d’humour de l’auteur et la fluidité dans son écriture.

Grégoire Delacourt signe selon moi son meilleur roman avec La femme qui ne vieillissait pas et j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve l’auteur pour la suite 😉 Je vous invite dès maintenant à le lire. Vous ne serez pas déçu !

 

 

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