Le dernier violon de Menuhin – Xavier-Marie Bonnot

Bonnot Xavier-Marie - Éditions : Belfond
6.5 / 10
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Note : 6.5/10

 

Quatrième de couverture :

Rodolphe Meyer était violoniste célèbre. Le public l’adulait, les critiques l’encensaient. Mais l’alcool a vaincu l’artiste. Reclus dans une vieille ferme dont il vient d’hériter, Meyer vit ses derniers jours en compagnie du prestigieux Lord Wilton, le dernier violon de Yehudi Menuhin, modèle absolu de Rodolphe. Un matin d’hiver, alors que sa raison vacille, son double surgit de la nature sauvage et interroge l’artiste sur sa part d’ombre. Sur sa vérité.
Roman intimiste au cœur des grands espaces, tour à tour hostiles ou bienveillants, Le dernier violon de Menuhin nous bouleverse par ce qu’il révèle de la solitude des hommes, au sommet de leur art… ou simples mortels.

 

“Rodophe serra le Lord Wilton contre sa joue. Le petit corps de bois craqua faiblement. Il ferma les yeux et posa l’archet sur la corde de mi.”

 

Mon avis :

Le dernier violon de Menuhin de Xavier-Marie Bonnot prenait la poussière dans ma bibliothèque depuis plusieurs mois, il était temps de m’y mettre pour vous en parler. Je l’avais laissé de côté, par appréhension, de peur de ne pas accrocher et de prendre plusieurs jours avant de le terminer. Un a priori qui s’est révélé totalement faux après lecture!

J’ai plutôt apprécié ma lecture au point de lire le livre en une seule journée. L’écriture de cet auteur, que je découvrais pour la première fois, est très belle, poétique, et fluide à la fois. Je m’attendais à des longueurs, voire des lourdeurs, ce ne fut pas le cas. Xavier-Marie Bonnot a une très jolie plume.

L’histoire m’a elle un peu déçue. Le personnage principal, Rodolphe Meyer, ancien violoniste, part vivre à la campagne dans la ferme de sa grand-mère dont il vient d’hériter. Les premiers chapitres m’ont beaucoup emportés. La tristesse et la souffrance de cet ancien grand musicien m’ont touchées. Certains passages du texte sont très beaux.

J’ai beaucoup moins accroché dans la deuxième partie du récit, lorsque Rodolphe Meyer (sans spoiler le roman) perd le contrôle. Je me demandais un peu où voulait en venir l’auteur et je ne m’attendais pas à un tel tournant. J’aurais préféré un autre final pour ce grand violoniste auquel je m’étais attachée dans les premières lignes.

En conclusion, je reste sur ma faim avec le roman de Xavier-Marie Bonnot mais je le conseille à tous les musiciens ou amoureux de la musique, qui seront j’en suis sûre séduits.

 

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