Le mystère corse des orii – Frédéric Fappani Von Lothringen
Note : 5/10
Quatrième de couverture :
Nous sommes en 1912, un siècle nouveau vient de naître. On voyage en Orient-Express, les premiers avions font leurs apparitions, la traversée à cheval d’un pays tel que la Corse est une aventure et les tensions internationales sont déjà fortes. C’est dans ce climat qu’une disparition incroyable vient de se dérouler sur l’île de Beauté. Et c’est Augustus Müller, venu de Lorraine, qui va devoir découvrir ce qui s’est réellement passé. L’auteur, après nous avoir fait rire avec sa pièce de théâtre en Lorraine, nous revient avec une histoire extraordinaire dans un pays qu’il connaît bien. On peut se demander finalement s’il n’aurait pas eu, sur place, quelques informations sur Le mystère, si c’est ce qui l’aurait mené en Corse.
“Je me nomme Augustus Müller, je suis né en Lorraine en 1891 à Lauterfingen, “Loudrefing”, pour les francophones, dans l’arrondissement de Château-Salins. Lorsque vous écouterez ces disques, vous n’en croirez pas vos oreilles et pourtant, tout ce que je livre ici à la postérité est la stricte vérité.”
Mon avis :
Je vous parle aujourd’hui du roman de Frédéric Fappani von Lothringen, Le mystère corse des Orii, publié aux éditions L’Harmattan. Je remercie l’auteur pour cette collaboration.
Alors qu’une mystérieuse disparition a eu lieu en Corse, Augustus Müller et ces collègues sont chargés de mener l’enquête et de résoudre cette affaire. Ils partent alors sur les routes pour rejoindre l’île de Beauté, où les attend une étrange aventure…
Totalement charmée par sa couverture, Le mystère corse des Orii ne m’a pas convaincu sur le fond. Frédéric Fappani von Lothringen signe un récit très court (moins de cent pages) et très clairsemé. Les phrases légères et aérées laissent un goût de trop peu.
Aucune véritable intrigue y est proposée. En refermant le livre, l’impression d’avoir suivi une équipe sur un aller-retour “Lorraine/Corse”, sans rien entre les deux, nous vient à l’esprit. La question que l’on se pose alors : où l’auteur voulait-il nous amener ? Et quel message souhaitait-il transmettre avec l’écriture de ce roman ? Je n’en ai pas la réponse.
D’autres petits défauts viennent entacher la lecture, et c’est assez rare pour que je le précise. La maison d’édition n’a peut-être pas réalisé son travail de correction car on y trouve plusieurs (grosses) fautes d’orthographe, des répétitions à souhait, une ponctuation mal placée et parfois aussi des fautes de français… Cela n’est pas toujours plaisant à la lecture et n’aide pas à entrer dans l’histoire…
Vous l’avez compris, j’ai été très déçue par le roman de Frédéric. J’aurais préféré aimer le fond autant que la forme car le résumé était prometteur. Je suis curieuse d’avoir votre avis en commentaire ci-dessous si vous l’avez lu. Je suis sûre que l’enquête d’Augustus plaira à d’autres.