Ma wishlist de Noël

28 novembre 2018
5Commentaires

 

Bonjour à tous 🙂

Nous fêtons Noël dans moins d’un mois et comme chaque année, j’aimerais que quelques livres se glissent sous le sapin le soir du réveillon. Je vous avais posté les livres qui me faisaient le plus envie l’an dernier et vous aviez été nombreux à apprécier ma chronique alors je recommence cette année. Voici une petite liste des romans français que je n’ai pas encore eu le temps de découvrir cette année et qui me font de l’œil !

  • La vraie vie d’Adeline Dieudonné

Résumé : Chez eux, il y a quatre chambres. Celle du frère, la sienne, celle des parents. Et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. Un prédateur en puissance. La mère est transparente, amibe craintive, soumise à ses humeurs. Avec son frère, Gilles, elle tente de déjouer ce quotidien saumâtre. Ils jouent dans les carcasses des voitures de la casse en attendant la petite musique qui annoncera l’arrivée du marchand de glaces. Mais un jour, un violent accident vient faire bégayer le présent. Et rien ne sera plus jamais comme avant. La Vraie Vie est un roman initiatique détonant où le réel vacille. De la plume drôle, acide et sans concession d’Adeline Dieudonné jaillissent des fulgurances. Elle campe des personnages sauvages, entiers. Un univers à la fois sombre et sensuel dont on ne sort pas indemne.

Pourquoi ce livre ? L’auteure s’est fait remarquer cette année avec la sortie de son premier roman. La critique est unanime. Tout le monde est d’accord pour dire qu’il s’agit d’un chef d’oeuvre littéraire alors forcément, moi, j’ai envie de le lire 🙂

 

  • Le lambeau de Philippe Lançon

Résumé : Lambeau, subst. masc. 1. Morceau d’étoffe, de papier, de matière souple, déchiré ou arraché, détaché du tout ou y attenant en partie. 2. Par analogie : morceau de chair ou de peau arrachée volontairement ou accidentellement. Lambeau sanglant ; lambeaux de chair et de sang. Juan, désespéré, le mordit à la joue, déchira un lambeau de chair qui découvrait sa mâchoire (Borel, Champavert, 1833, p. 55). 3. Chirurgie : segment de parties molles conservées lors de l’amputation d’un membre pour recouvrir les parties osseuses et obtenir une cicatrice souple. Il ne restait plus après l’amputation qu’à rabattre le lambeau de chair sur la plaie, ainsi qu’une épaulette à plat (Zola, Débâcle, 1892, p. 338). (Définitions extraites du Trésor de la Langue Française).

Pourquoi ce livre ? Parce qu’il m’a été conseillé par Nathalie Rykiel (rien que ça!) lors de notre rencontre pour le Grand Prix de l’Héroïne Madame Figaro. Ce livre est apparemment percutant et bouleversant. Je veux vérifier de moi-même 😉

 

  • Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu

Résumé : Août 1992. Une vallée perdue quelque part dans l’Est, des hauts-fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a quatorze ans, et avec son cousin, pour tuer l’ennui, il décide de voler un canoë et d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sera le drame de la vie qui commence. Avec ce livre, Nicolas Mathieu écrit le roman d’une vallée, d’une époque, de l’adolescence, le récit politique d’une jeunesse qui doit trouver sa voie dans un monde qui meurt. Quatre étés, quatre moments, de Smells Like Teen Spirit à la Coupe du monde 98, pour raconter des vies à toute vitesse dans cette France de l’entre-deux, des villes moyennes et des zones pavillonnaires, de la cambrousse et des ZAC bétonnées. La France du Picon et de Johnny Hallyday, des fêtes foraines et d’Intervilles, des hommes usés au travail et des amoureuses fanées à vingt ans. Un pays loin des comptoirs de la mondialisation, pris entre la nostalgie et le déclin, la décence et la rage.

Pourquoi ce livre ? Il a reçu le Prix Goncourt cette année. Rien de plus à ajouter 😉

 

  • Les loyautés de Delphine de Vigan

Résumé : « J’ai pensé que le gamin était maltraité, j’y ai pensé très vite, peut-être pas les premiers jours mais pas longtemps après la rentrée, c’était quelque chose dans sa façon se tenir, de se soustraire au regard, je connais ça, je connais ça par cœur, une manière de se fondre dans le décor, de se laisser traverser par la lumière. Sauf qu’avec moi, ça ne marche pas.»

Théo, enfant du divorce, entraîne son ami Mathis sur des terrains dangereux. Hélène, professeur de collège à l’enfance violentée, s’inquiète pour Théo : serait-il en danger dans sa famille ?
Quant à Cécile, la mère de Mathis, elle voit son équilibre familial vaciller, au moment où elle aurait besoin de soutien pour protéger son fils.
Les loyautés sont autant de liens invisibles qui relient et enchaînent ces quatre personnages.

Pourquoi ce livre ? J’aime beaucoup Delphine de Vigan, j’ai lu à peu près tous ses ouvrages et je ne suis en général jamais déçue. J’ai moins entendu parler de celui-ci, je ne sais pas si c’est bon signe mais je voudrais pouvoir me faire mon idée.

 

  • Sujet inconnu de Loulou Robert

Résumé : J’avais huit ans quand j’ai su que je ne finirais pas mes jours ici. Qu’ici je ne deviendrais personne. Qu’ici je n’aimerais personne. Qu’ici, rien. Je ne ressentirais rien.
J’avais huit ans et j’ai décidé de partir un jour. J’ai choisi de ressentir. J’ai choisi de souffrir. À partir de là, je suis condamnée à cette histoire.

Sujet inconnu, c’est, dans un style brut et très contemporain, l’histoire d’un amour qui tourne mal. Entre jeux de jambes et jeux de mains, l’héroïne de ce roman boxe, court, tombe, se relève, danse, au rythme syncopé de phrases lapidaires et d’onomatopées. Plus la violence gagne le récit, plus on est pris par cette pulsation qui s’accélère au fil des pages. Un roman écrit d’une seule traite, d’un seul souffle, dans l’urgence de gagner le combat, dans l’urgence de vivre, tout simplement.

Pourquoi ce livre ? Je suis fan de Loulou Robert depuis son premier roman, Bianca. J’aime le personnage, son style d’écriture et je n’ai lu que du positif sur son dernier livre.

  • Avec toutes mes sympathies d’Olivia de Lamberterie

Résumé : Les mots des autres m’ont nourrie, portée, infusé leur énergie et leurs émotions. Jusqu’à la mort de mon frère, le 14 octobre 2015 à Montréal, je ne voyais pas la nécessité d’écrire. Le suicide d’Alex m’a transpercée de chagrin, m’a mise aussi dans une colère folle. Parce qu’un suicide, c’est la double peine, la violence de la disparition génère un silence gêné qui prend toute la place, empêchant même de
se souvenir des jours heureux.
Moi, je ne voulais pas me taire.
Alex était un être flamboyant, il a eu une existence belle, pleine, passionnante, aimante et aimée. Il s’est battu contre la mélancolie, elle a gagné. Raconter son courage, dire le bonheur que j’ai eu de l’avoir comme frère, m’a semblé vital. Je ne voulais ni faire mon deuil ni céder à la désolation. Je désirais inventer une manière joyeuse d’être triste.
Les morts peuvent nous rendre plus libres, plus vivants. »

Pourquoi ce livre ? Le titre et la couverture me donnent envie de le lire, tout simplement 🙂

 

 

J’espère que j’aurais donné des idées à certains et n’hésitez pas à laisser votre commentaire si vous avez lu l’un de ces romans 😉

Commentaires (4)
mademoisellelit2018-12-23 16:25:44Répondre

Merci d'avoir partagé ton avis :)

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mademoisellelit2018-12-09 14:20:04Répondre

Bonne lecture :)

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Maryline2018-12-05 13:07:55Répondre

Coucou, J'aime beaucoup ton blog et ton insta, tes lectures m'inspirent et me permettent d'être rarement déçue ! J'ai lu la vraie vie et avec toutes mes sympathies ! Deux superbes lectures !! En espérant que ces livres se retrouvent sous ton sapin :)

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mademoisellelit2018-12-07 11:21:16Répondre

Merci Maryline pour ton gentil commentaire :) Cela me va droit au cœur ! Je viens de recevoir La vraie vie, j'ai hâte de le découvrir :)

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mademoisellelit2018-12-01 15:09:54Répondre

Super ! Merci pour ton retour :) Je note ça. Bonne lecture ;)

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