Norma – Sofi Oksanen

Oksanen Sofi - Éditions : Stock
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Quatrième de couverture :

Le corps d’Anita Ross vient d’être retrouvé dans le métro de Helsinki. Les témoins sont unanimes : elle s’est jetée sur les rails.

Norma, sa fille unique, refuse d’y croire. Anita ne l’aurait jamais laissée seule avec son secret : ses cheveux sont vivants, ils ressentent des émotions, s’animent et poussent si vite qu’elle est obligée de les couper plusieurs fois par jour.

Prête à tout pour connaître la vérité, Norma décide de retracer les derniers jours de sa mère, allant jusqu’à se faire embaucher dans le salon de coiffure où elle travaillait. Ses découvertes font ressurgir un passé trouble qui n’est pas sans susciter l’attention d’un puissant clan de la mafia locale…

Mon avis :

Compliqué et décevant.

J’ai été conviée le mois dernier à une rencontre littéraire par les éditions Stock pour le lancement du roman Norma de Sofi Oksanen en France (le livre est sorti en 2015 en Finlande). Nous avions été invités dans un salon de coiffure du 2ème arrondissement de Paris car l’histoire du roman traite du trafic des cheveux. L’éditrice nous avait informés lors de la présentation du livre que nous devrons nous accrocher pour ne pas perdre le fil et aimer son histoire.

Même en ayant été avertie, en m’ayant accroché, je n’ai pas su terminer ce livre qui me donnait pourtant tellement envie ! Je voulais vraiment découvrir la plume de cette auteure finlandaise que je n’avais jamais lu, le thème atypique de Norma me tentait énormément et sa couverture aussi, je l’avoue.

Le « problème » de ce récit est que Sofi Oksanen nous décrit dès les premières pages une ribambelle de personnages différents. Nous sommes aux funérailles de la mère de Norma et nous avons de suite affaire à tous les proches de la défunte. Je me suis sentie perdue dès le début mais j’étais prévenue donc je me suis forcée à poursuivre.

Sauf que l’écriture de l’auteure n’aide pas non plus. J’ai trouvé le style lourd et beaucoup trop implicite pour comprendre. La quatrième de couverture nous annonce que Norma doit se couper les cheveux plusieurs fois par jour mais ce n’est jamais écrit noir sur blanc. Le roman est rempli de sous-entendu, de non dit et le lecteur doit essayer de deviner clairement de quoi il s’agit. Les secrets de famille cachés au personnage principal qu’est Norma, sont également cachés au lecteur et cela rend la lecture très difficile et pas vraiment agréable. L’écriture manque de fluidité.

Je n’ai jamais réussi à entrer dans l’histoire au fil des pages et après les trois quarts, j’ai finalement décidé d’abandonner. Je suis déçue car j’attendais beaucoup de ce roman et de Sofi Oksanen. L’auteure aborde des thèmes forts : le trafic de cheveux en Amérique Latine et en Europe de l’Est et également, le trafic des mères porteuses en Ukraine ou en Bulgarie. La romancière a fait un énorme travail de recherches pour son livre et je trouve cela vraiment bien. Le souci est que moi, en tant que lectrice, je ne connais pas ces sujets aussi bien qu’elle, et j’aurais aimé un peu plus d’explications pour pouvoir comprendre tout cela et m’attacher aux personnages. J’aurais pu comprendre leurs failles et les enjeux de tels trafics et comprendre l’intrigue autour du décès de la mère de Norma.

Commentaires (1)
Clarine2017-04-16 20:40:36Répondre

C'est le week-end des chroniques déçues alors ^^'

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mademoisellelit2017-04-17 09:26:12Répondre

On dirait bien :( J'ai lu ta chronique et je ne suis pas étonnée. J'ai été déçue plus d'une fois avec Philippe Claudel :(

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