Paris est une fête – Ernest Hemingway

Hemingway Ernest - Éditions : Gallimard
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Quatrième de couverture :

Miss Stein et moi étions encore bons amis lorsqu’elle fit sa remarque sur la génération perdue. Elle avait eu des ennuis avec l’allumage de la vieille Ford T qu’elle conduisait, et le jeune homme qui travaillait au garage et s’occupait de sa voiture – un conscrit de 1918 – n’avait pas pu faire le nécessaire, ou n’avait pas voulu réparer en priorité la Ford de Miss Stein. De toute façon, il n’avait pas été sérieux et le patron l’avait sévèrement réprimandé après que Miss Stein eut manifesté son mécontentement. Le patron avait dit à son employé : « Vous êtes tous une génération perdue. »

« C’est ce que vous êtes. C’est ce que vous êtes tous, dit Miss Stein. Vous autres, jeunes gens qui avez fait la guerre, vous êtes tous une génération perdue. »

Mon avis :

Que tous les fans inconditionnels d’Ernest Hemingway me pardonnent pour ce que je vais écrire dans cette chronique ! Je n’ai pas aimé Paris est une fête, le premier livre que je lis de cet auteur emblématique. Mais mon avis ne tient qu’à moi. Comme à chaque fois, j’invite tout le monde à se faire son propre avis en lisant ce roman.

J’avais donc beaucoup d’espoir en lisant ce grand classique de la littérature américaine. Les avis sont en général très positifs, je ne pensais pas avoir une telle déception.

Derrière une écriture travaillée, le récit est plutôt plat et ennuyeux. Le narrateur, Ernest Hemingway, nous contes ses années parisiennes. Il y rencontre des écrivains, des libraires ; il découvre la gastronomie française et l’ambiance des terrasses de café dans les années 1920 ; et il voyage beaucoup, entre la montagne Suisse, les campagnes françaises et l’Espagne.

Malheureusement, à part nous raconter ses repas, ses rencontres furtives et ses moments d’écriture, il ne se passe rien. L’histoire manque d’actions, c’est extrêmement plat et on s’endort rapidement…

J’ai eu du mal à comprendre le titre du roman. Nous ne sommes clairement pas dans un récit des fêtes parisiennes du début du 20ème siècle, ni la description des parisiens de l’époque. Le narrateur rencontre surtout des étrangers et passe son temps à voyager. Ernest Hemingway était déjà décédé lorsque la première version du livre est sortie, et on apprend en préface que ni le titre, ni l’ordre des chapitres n’avaient été choisis avant son décès. On ne peut donc pas lui en vouloir pour le choix du titre mais c’est un peu gênant tout de même à la lecture.

Je ne suis donc pas prête à découvrir d’autres ouvrages de l’auteur, à moins que l’un de vous arrive à me convaincre du contraire en commentaire 😉

 

Commentaires (2)
Alexandre2017-06-13 19:17:18Répondre

Je n'ai pas du tout aimé ce livre non plus, l'un des rares Hemingway que j'ai lu et qui m'a vraiment laissé de marbre. "L'adieu aux armes" est bien plus prenant tout en mettant en avant la qualité de l'auteur.

Assez en accord avec ta critique, sauf pour le titre. Je ne vois pas le titre "Paris est une fête" comme un avant goût des fêtes parisiennes du début du siècle mais plutôt le ressenti de Hemingway vis-à-vis de la vie parisienne. C'est une véritable déclaration qu'il fait à la ville, à la vie qui s'y déroule, à son charme, de ses habitants, de sa culture. Pas besoin de fête pour ressentir cela et c'est ce qu'il a voulu exprimer selon moi.

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Clarine2017-06-13 18:37:10Répondre

Je n'ai jamais lu cet auteur, je ne pourrai donc pas te proposer plus enthousiasmant... Et je dois dire que je suis très surprise, en effet le titre annonce de la joie, des fêtes... Entonnant.
Pas certain que je m'y risque ^^'

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mademoisellelit2017-06-13 18:44:21Répondre

Je resterai sur cette déception alors... ;)

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