Poc – Stéphane Grisard

Grisard Stéphane - Éditions : Stéphane Grisard
19 janvier 2018
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Quatrième de couverture :

Sébastien entra à l’école rurale. Une école avec une seule maîtresse, et une seule classe. Dix-huit élèves en tout. De l’école, il ne ramenait pas souvent de devoirs, mais souvent des poux. C’est peut-être pourquoi durant toute sa scolarité, les études lui procurèrent inéluctablement des démangeaisons. Et puis comme personne ne lui avait stipulé qu’il était intelligent, comment eût-il pu le savoir?

Mon avis :

J’ai reçu Poc de Stéphane Grisard dans la box de décembre de L’arbre à palabres dont je vous avais déjà parlé. J’étais contente de pouvoir découvrir la plume de cet auteur, auto-édité. J’ai malheureusement été très déçue de ma lecture…

Le roman mêle trois histoires, trois destins brisés, des drames familiaux, des enfances compliquées, des échecs scolaires. Sébastien, Michel et le troisième personnage dont on ne connaît pas le prénom. Je n’ai pas du tout accroché au style de l’auteur. Il emploie un langage courant, peut-être trop à mon goût. Je le fais rarement mais je préfère vous montrer un court extrait, ce sera plus “parlant” que mes explications :

En juin, j’ai été admis à redoubler. C’était déjà chiantissime la première fois et il va falloir remettre les pieds dans la même fange. Après mon année sauvée par mes déclamations poétiques, je suis tombé la cuvée suivante sur un professeur de français lugubre comme un parpaing. Un technicien du langage , une porno star de la grammaire, un ayatollah de la conjugaison. J’ai ramassé sévère. j’ai essayé de l’avoir à l’humour, glissant ci et là dans mes rédactions quelques saillies que je trouvais amusantes. Ça ne l’a pas fait rire. Pas du tout. Pas du tout du tout. Nous avons dû nous en fader deux mille sept cent huit bouquins plus ou moins digestes. J’aime pas lire. Ça m’emmerde. C’est chiant à mourir.

Je pense que certains aimeront le style, moi ce n’est tout simplement pas ce que je recherche. En tout cas, je n’ai pas été touchée par ces personnages, par leur histoire, et je pense que l’écriture y est pour beaucoup. J’ai eu réellement du mal à terminer le livre, j’ai souvent voulu le laisser de côté. J’ai attendu la belle surprise qui n’est jamais arrivée…

Comme je le dis à chaque fois, la meilleure chose, ça reste de se faire sa propre idée en le lisant. Vous commencez à me connaître, je n’aime pas ce type de chronique. J’admire tellement le métier d’écrivain, ce n’est jamais facile de devoir dire du mal d’un livre 🙁

 

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Commentaires (1)
Rosemonde2018-01-21 10:25:35Répondre

Bonjour mademoiselle lit,
Je pense que ce livre n’a pas été écrit pour faire « joli », mais pour aller nous débusquer derrière nos convenances, nos petits arrangements personnels.
Le langage de ce livre est celui de « l’interieur« non celui qui franchit la porte de notre bouche.
C’est un exercice difficile pour qui aime profondément la littérature.

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