Poussières d’étoiles – Roger Pulvers
Quatrième de couverture :
1958. Dans une grotte d’Hatoma, petite île japonaise, trois corps et un journal intime sont découverts. Le journal appartient à Hiromi, une jeune fille de seize ans ayant grandi aux Etats-Unis.
Réfugiée à Hatoma, lors de la deuxième guerre mondiale, Hiromi découvre un jour deux déserteurs cachés dans une grotte alors qu’elle ramasse du sable étoilé – de petits fossiles en forme d’étoiles. L’un est Japonais, l’autre Américain. Les deux hommes sympathisent malgré la barrière de la langue et, lassés de la guerre et de ses horreurs, ils se créent un espoir commun : survivre, sans plus jamais faire de mal.
Hiromi s’occupent d’eux, les nourrit et les soigne, en dépit du danger : si leur secret vient à être découvert, elle risque elle-aussi la mort pour trahison. Alors que la guerre continue de faire rage à l’extérieur, le trio survit jour après jour, à l’abri de la grotte. Jusqu’au jour où la menace pénètre cet antre de paix.
2011. Vingt ans plus tard, une jeune universitaire s’intéresse de plus près à cette histoire. Décidée à éclaircir la part d’ombre qui entoure ce lieu, elle découvre au fil de ses recherches le dénouement de cette histoire captivante d’héroïsme, en des temps où s’engager pour la paix était l’acte le plus dangereux qui soit.
Mon avis :
J’ai découvert l’univers de Roger Pulvers avec Poussières d’étoiles, son dernier roman après de très nombreux succès aux Etats-Unis et au Japon. Le livre a été publié en 2015 et sera adapté au cinéma très prochainement.
Après la lecture, je comprends que cet auteur est surtout connu pour ses pièces de théâtre outre-Atlantique. J’ai eu la sensation que ce livre avait réellement été écrit pour être adapté, plus même que pour être lu en tant que roman. Le récit est très dialogué, les descriptions de scènes, très minimalistes. L’action se déroule toujours au même endroit, dans une grotte de l’île d’Hatoma. Les personnages sont peu nombreux.
J’ai aimé le fond de l’histoire, ces trois personnages que tout oppose et qui vont devoir se battre tous les trois pour survivre. J’ai apprécié plus particulièrement le personnage d’Hiromi, jeune fille de 16 ans, qui est la narratrice de cette rencontre grâce à son journal intime. Certaines scènes sont violentes et fortes en émotion.
En revanche, je ne comprends pas pourquoi la quatrième de couverture annonce de suite que ce journal intime est retrouvé en 1958 et qu’une étudiante fera des recherches sur cette histoire en 2011 dans le cadre de son mémoire. Le roman démarre par le journal intime d’Hiromi, qui constitue les trois quarts du récit. Par chance, je ne lis jamais les quatrièmes de couverture et j’ai pu être étonnée par ce tournant de l’histoire. À mon sens, l’éditeur a décidé de trop en dévoiler au futur lecteur.
Je suis également très mitigée sur la fin de l’histoire. Je n’ai pas du tout aimé le personnage de l’étudiante. L’auteur veut en faire une jeune adolescente 2.0, qui parle en « langage texto », qui nous confie ses peines de cœur dans son journal intime et qui, à côté de ça, travaille sur un mémoire très important. Le personnage n’est pas du tout crédible. J’ai été très déçue par cette dernière partie.
Je remercie les éditions Amazon Crossing qui m’ont fait découvrir la plume de Roger Pulvers. Je vous invite à le lire et venir me dire en commentaire ce que vous en avez pensé 😉