Ce que savent les saumons – Elwood Reid
Quatrième de couverture :
Les personnages d’Elwood Reid sont des hommes simples, qui gagnent leur vie sur les forages pétroliers ou les chantiers de l’Alaska, et se retrouvent le soir au bar, à moins qu’ils n’aillent goûter, au bord des rivières, les bonheurs de la pêche au saumon.
Les interrogations, les drames, les grandeurs inconnues qui marquent ces vies ordinaires : voilà ce qui nous est conté, dans une tonalité qui rappelle à la fois Jack London et John Steinbeck.
Il y a celui qui s’est vu contraint de faire des heures supplémentaires au lieu d’aller chercher sa fille, que l’on retrouvera assassinée ; celui qui tente de détourner un de ses compagnons de son penchant pour l’ivrognerie ; celui qui amène un gamin autiste admirer les bisons… Autant d’épisodes où l’amitié, la solidarité, la révolte ouvrent des brèches dans la dureté impitoyable de la vie.
Elwood Reid a mené la vie de ses personnages avant de se consacrer à l’écriture. D’où sans doute la force et l’empathie avec lesquelles il nous donne à voir une Amérique inconnue.
Mon avis :
Quel dommage ! J’avais mis tant d’espoir dans ce petit livre et je n’ai pas réussi à le terminer. Je me permets quand même d’en faire une chronique, je pense que cela peut en intéresser certains 😉
Déjà, il faut s’avoir que l’auteur n’a pas écrit un roman mais un recueil de nouvelles. Il y en a au total dix. J’en ai lu un peu plus de la moitié. Le titre, Ce que savent lessaumons, me faisaient beaucoup rire et je pensais lire un roman de 200 pages sur les saumons J Lorsque j’ai lu la première nouvelle, en pensant donc qu’il s’agissait du premier chapitre du livre (oui, je ne lis que très rarement les quatrièmes de couverture), je n’ai pas compris le rapport entre le titre et l’histoire… En l’occurrence, un chef d’équipe dans une usine qui perd pied face à la pression toujours plus importante de ses dirigeants. Arrivée donc à la deuxième nouvelle, j’ai compris que je n’avais pas affaire au deuxième chapitre mais à une toute nouvelle histoire.
Comment se peut-il que je ne m’en sois pas aperçue avant ? Si la nouvelle est bien écrite, l’histoire bien construite, j’aurais du comprendre que cela prenait fin et que j’allais donc entamer un nouveau récit. C’est bien cela le problème de ce recueil… Les nouvelles se suivent, se ressemblent, et d’après moi n’apportent malheureusement rien au lecteur. Aucune chute, aucune morale, des personnages plats et solitaires et je crois, un gros problème de traduction. J’ai parfois rencontré des difficultés à comprendre certains dialogues à cause de la traduction faite. Les personnages ont un langage courant, très familier mais c’est quelques fois incompréhensible.
J’avoue que je n’aime pas abandonner une lecture mais cela doit rester un plaisir. Je n’hésite plus comme avant maintenant à passer à un autre livre. Peut-être que d’ici quelques années, je redonnerais une chance à Elwood Reid et Ce que savent les saumons 😉