Vies de chien – Laura Trompette
Note : 8.5/10
Quatrième de couverture :
Tom a le ronflement facile, les intestins capricieux et il déteste les chats. Quoi de plus banal pour un bouledogue français ? Mais, coincé dans son box à la SPA, il prend conscience qu’il y a pire dans la vie. Maël, sans soutien parental, erre dans le système de l’aide sociale à l’enfance depuis son plus jeune âge. L’adolescent a fait de la guitare son exutoire et n’a qu’une quête : trouver une famille d’accueil. Les chemins accidentés de Tom et Maël vont se croiser dans la maison d’Alicia, Jacques et leur fils, Pierre. Cinq personnalités et un défi : cohabiter.
“Quand on lui a annoncé, peu avant l’été, qu’il allait quitter le foyer pour une famille et une maison, Maël a ressenti une vague de chaleur sans lien avec la météo. […] A cet instant, la famille Lion ne se matérialise que par trois prénoms qui dansent dans sa tête. Alicia. Jacques. Pierre. Mère. Père. Fils. Des lettres d’espoir. Un nouveau monde à apprivoiser.”
Mon avis :
Après avoir eu un gros coup de cœur pour le roman Hello de Laura Trompette en 2018, j’ai lu Vies de chien, son nouveau roman, publié aux éditions Pygmalion cette année. Il s’agit d’un service presse avec l’autrice et je la remercie pour sa confiance.
Tom, un attachant bouledogue français, a été envoyé il y quelques semaines à la SPA suite au décès de sa maîtresse. Maël, jeune adolescent de 14 ans, habitué aux centres et foyers pour enfants, va enfin partir vivre chez une famille d’accueil. Alicia, Jacques et Pierre vont rencontrer plusieurs bouleversements avec l’arrivée de Maël et de Tom dans leur cocon familial…
Après un thriller psychologique passionnant l’an dernier, Laura Trompette nous offre un feelgood rafraîchissant avec Vies de chien. L’écrivaine nous livre un récit qui lui ressemble, en donnant pour la seconde fois la parole à un animal, en l’occurrence ici Tom, un bouledogue français. Un animal comme narrateur ? Le challenge est osé mais il est réussi. Le lecteur s’attache à cette boule de poils dès les premières lignes et l’histoire s’enchaîne rapidement.
L’écrivaine nous emmène dans son univers avec facilité grâce à sa plume légère et fluide. Et pas besoin d’être amoureux des bêtes pour apprécier ce roman : il est aussi question d’écologie, de reconversion professionnelle, de musique, de nouvelles technologies et surtout de cohésion et de vie de famille.
Vies de chien est la lecture parfaite pour s’évader et se déconnecter des problèmes quotidiens. Le roman idéal à glisser dans sa valise cet été (ou avant!) pour passer de bonnes vacances au bord de la plage 😉