Ces livres que tout le monde a adorés… sauf moi !
36Commentaires*
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Inspirée par une excellente idée de Claire Jéhanno, j’ai décidé de vous parler de ces romans dont le succès n’est plus à prouver aujourd’hui, mais qui sur moi, ont eu l’effet d’un flop…
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Grand nom de la littérature classique, œuvre contemporaine adaptée au cinéma ou best-seller mondial repris sur Netflix, voici 10 romans qui ne m’ont pas accrochée, malgré leur succès.
Plonger de Christophe Ono-dit-Biot
Résumé : Un homme enquête sur la femme qu’il a passionnément aimée. Elle est partie il y a plusieurs mois, pour une destination inconnue, le laissant seul avec leur petit garçon. Quand le roman s’ouvre, on l’appelle pour lui dire qu’on l’a retrouvée morte, sur une plage, près des vagues, vraisemblablement noyée, dans un pays lointain au paysage minéral qui pourrait être l’Arabie. Elle était artiste, elle s’appelait Paz. Elle était solaire, inquiète, incroyablement douée. Elle étouffait en Europe. Pour son fils, à qui il doit la vérité sur sa mère, il remonte le fil de leur amour – leur rencontre, les débuts puis l’ascension de Paz dans le monde de l’art, la naissance de l’enfant – et essaie d’élucider les raisons qui ont précipité sa fin.
Année de parution : 2013
Ce que je n’ai pas aimé : des longueurs et digressions m’ont fait perdre le fil de ma lecture à plusieurs reprises.
Ma chronique de l’époque est à lire par ici.
Fugitive parce que reine de Violaine Huisman
Résumé : Ce premier roman raconte l’amour inconditionnel liant une mère à ses filles, malgré ses fêlures et sa défaillance. Mais l’écriture poétique et sulfureuse de Violaine Huisman porte aussi la voix déchirante d’une femme, une femme avant tout, qui n’a jamais cessé d’affirmer son droit à une vie rêvée, à la liberté.
Année de parution : 2018
Ce que je n’ai pas aimé : un texte qui n’a su m’accrocher, par ses longueurs et sa poésie.
Ma chronique de l’époque est à lire par ici.
Loin d’Alexis Michalik
Résumé : Tout commence par quelques mots griffonnés au dos d’une carte postale : “Je pense à vous, je vous aime.” Ils sont signés de Charles, le père d’Antoine, parti vingt ans plus tôt sans laisser d’adresse. Avec son meilleur ami, Laurent, apprenti journaliste, et Anna, sa jeune sœur complètement déjantée, Antoine part sur les traces de ce père fantôme. C’est l’affaire d’une semaine, pense-t-il… De l’ex-Allemagne de l’Est à la Turquie d’Atatürk, de la Géorgie de Staline à l’Autriche nazie, de rebondissements en coups de théâtre, les voici partis pour un road movie généalogique et chaotique à la recherche de leurs origines insoupçonnées.
Année de parution : 2019
Ce que je n’ai pas aimé : un récit trop rocambolesque et exagéré à mon goût. L’auteur a abusé des rebondissements, s’éloignant peu à peu de la réalité.
Ma chronique de l’époque est à lire par ici.
Réparer les vivants de Maylis de Kerangal
Résumé :Réparer les vivants est le roman d’une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d’accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le cœur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l’amour.
Année de parution : 2015
Ce que je n’ai pas aimé : impossible de m’attacher à ces personnages et de me sentir touché par le drame raconté par l’auteure. Et je ne m’explique toujours pas pourquoi.
Soif d’Amélie Nothomb
Résumé : Avec sa plume inimitable, Amélie Nothomb donne voix et corps à Jésus Christ, quelques heures avant la crucifixion. Elle nous fait rencontrer un Christ ô combien humain et incarné, qui monte avec résignation au sommet du Golgotha. Aucun défi littéraire n’arrête l’imagination puissante et fulgurante d’Amélie Nothomb, qui livre ici un de ses textes les plus intimes.
Année de parution : 2019
Ce que je n’ai pas aimé : beaucoup trop barré et décalé pour moi. Je n’ai pas saisi le message de l’écrivaine derrière ses métaphores religieuses.
Ma chronique de l’époque est à lire par ici.
Amours solitaires de Morgane Ortin
Résumé : Elle est partie, il est resté. Que se passe-t-il après l’amour, quand on s’est écrits, désirés, et aimés passionnément ? Et si elle venait à rentrer, pourraient-ils à nouveau s’aimer ?Ils ont été des milliers à partager anonymement sur le compte Instagram Amours solitaires leurs conversations les plus intimes. Des mots doux, des mots crus, exaltés, érotiques, simples, drôles, sensuels, habiles, piquants. Morgane Ortin les a réunis pour composer une grande et belle histoire d’amour.
Année de parution : 2018
Ce que je n’ai pas aimé : si j’ai adoré le concept, j’ai trouvé le fond beaucoup trop mielleux et mièvre.
Ma chronique de l’époque est à lire par ici.
La vie rêvée des chaussettes orphelines de Marie Vareille
Résumé : En apparence, Alice va très bien (ou presque). En réalité, elle ne dort plus sans somnifères, souffre de troubles obsessionnels compulsifs et collectionne les crises d’angoisse à l’idée que le drame qu’elle a si profondément enfoui quelques années plus tôt refasse surface. Américaine fraîchement débarquée à Paris, elle n’a qu’un objectif : repartir à zéro et se reconstruire. Elle accepte alors de travailler dans une start-up dirigée par un jeune PDG fantasque dont le projet se révèle pour le moins… étonnant : il veut réunir les chaussettes dépareillées de par le monde. La jeune femme ne s’en doute pas encore, mais les rencontres qu’elle va faire dans cette ville inconnue vont bouleverser sa vie. Devenue experte dans l’art de mettre des barrières entre elle et les autres, jusqu’à quand Alice arrivera-t-elle à dissimuler son passé ?
Année de parution : 2019
Ce que je n’ai pas aimé : beaucoup de clichés et de facilités pour ce roman feel good.
Ma chronique de l’époque est à lire par ici.
La servante écarlate de Margaret Atwood
Résumé : Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, “servante écarlate” parmi d’autres, à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Année de parution : 1985
Ce que je n’ai pas aimé : mauvaise traduction ? Trop d’attente ? Récit décousu ? Lecture au mauvais moment ? Sûrement un mélange de tous ces éléments qui ont fait que je n’ai pas accroché à ce succès planétaire.
L’écume des jours de Boris Vian
Résumé : Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d’amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C’est un conte de l’époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d’une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d’un nénuphar, le cauchemar va jusqu’au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l’amour absolu et la musique des Noirs américains…
Année de parution : 1947
Ce que je n’ai pas aimé : trop surréaliste pour moi… mais ça ne m’a pas empêchée de voir l’adaptation cinématographique et de l’apprécier.
Paris est une fête d’Ernest Hemingway
Résumé :“Miss Stein et moi étions encore bons amis lorsqu’elle fit sa remarque sur la génération perdue. Elle avait eu des ennuis avec l’allumage de la vieille Ford T qu’elle conduisait, et le jeune homme qui travaillait au garage et s’occupait de sa voiture – un conscrit de 1918 – n’avait pas pu faire le nécessaire, ou n’avait pas voulu réparer en priorité la Ford de Miss Stein. De toute façon, il n’avait pas été sérieux et le patron l’avait sévèrement réprimandé après que Miss Stein eut manifesté son mécontentement. Le patron avait dit à son employé :« Vous êtes tous une génération perdue. » « C’est ce que vous êtes. C’est ce que vous êtes tous, dit Miss Stein. Vous autres, jeunes gens qui avez fait la guerre, vous êtes tous une génération perdue.”
Année de parution : 1964
Ce que je n’ai pas aimé : un manque cruel d’actions et de rebondissements pour ce grand classique de la littérature.
Et vous, quel titre de la littérature classique ou contemporaine n’avez-vous pas aimé ?