En attendant Aphrodite, Sue Hubbell : Mon avis

Hubbel Sue - Éditions : Phébus
4Commentaires

Quatrième de couverture :

Dans le Maine, ce beau jour d’automne, j’ai trouvé deux gros rochers qui formaient un fauteuil de granite où je me suis assise. L’éclat du soleil désignait un sentier moucheté de lumière argentée qui reliait les rochers en dessous de moi à deux îles sur l’horizon, emportant avec lui mon regard et mes pensées. L’un de nos voisins, un pêcheur de homards, était passé me rendre une petite visite la veille au soir, et je lui avais demandé s’il avait trouvé des aphrodites dans ses pièges. Personne n’oublie une aphrodite après en avoir vu une.

Cette petite créature marine mystérieuse, au nom de déesse grecque, ainsi que tant d’autres animaux méconnus nous ont précédés sur Terre et nous survivront. Sue Hubbell, naturaliste passionnée, les observe sur le rivage et mène dans ce récit magnifiquement écrit une réflexion d’une rare sensibilité sur le vivant et notre vulnérabilité de simples humains.

 

Dicté par la passion.

Lorsque l’éditeur me contacte pour évoquer la parution française d’En attendant Aphrodite de Sue Hubbell, je suis intriguée par son bandeau “La suite du best-seller Une année à la campagne. Si j’ai très envie de découvrir ce livre, influencée aussi par la beauté de sa couverture, je n’ai malheureusement pas lu le premier volet paru en 2003 (Folio, 2019). L’équipe de Phébus me rassure : inutile d’avoir pris connaissance de l’ouvrage précédent pour comprendre celui-ci… Go ! J’accepte avec plaisir de me plonger dans ce récit.

Après plus de vingt-cinq ans passés dans une ferme du sud du Missouri, Sue Hubbell et son mari décident de s’installer dans le Maine. Ils y ont trouvé une vieille bicoque, mais pleine de potentiel, et surtout au cœur de la nature. Biologiste de profession et naturaliste passionnée, l’écrivaine part explorer le nouvel environnement qui l’entoure.

 

 

“Laisser une place au Maine dans ma vie n’a pas été un problème. Cela s’est fait petit à petit, au fil des visites, avec les locations estivales puis l’achat d’une maison, avec le lancement des rénovations et les nouveaux amis. C’était naturel, normal, cela coulait de source.”

 

Publié aux États-Unis en 1999, En attendant Aphrodite est disponible pour la première fois en France depuis octobre dernier. Alors que l’autrice est décédée depuis 2018, le récit nous plonge dans son émerveillement quotidien face aux insectes, plantes et autres amphibiens qu’elle découvre sur place. Texte autobiographique, le livre est à la fois une étude poussée de certaines espèces méconnues et la réflexion d’une humaine devant l’immensité de notre planète. Sue Hubbell revient aussi sur l’Histoire de la Terre et l’évolution des animaux.

Illustré et sourcé, l’ouvrage puise toute sa force dans l’écriture enivrée de la spécialiste et la traduction réussie de Nathalie Bru. Adeptes des paysages américains et sensibles à la faune et la flore, ce livre est pour vous. Avec En attendant Aphrodite, l’écrivaine offre un vrai voyage et une ode à la nature.

Restez connectés ! J’aurai quelques exemplaires à vous offrir sur mon compte Instagram durant le mois de décembre. 😉

 

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Aimez-vous les écrits sur la nature ?

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Commentaires (2)
Patricia2022-11-30 08:43:18Répondre

J'avais lu "Une année à la campagne" et je viens d acheter celui ci. Il me semble que nous restons bien dans le même univers mais pas une suite au precedent.
Oui pour les écrits sur la nature.
Kathleen Dean Moore, vous avez sans doute lu un de ses ouvrages. Merci à vous.

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mademoisellelit2022-12-02 14:43:08Répondre

Oui, c'est ça. Je pense que le premier s'approche du récit, et celui-ci ressemble plus à un essai je trouve.
Merci pour votre recommandation ! Je note.

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Christine Toma2022-11-29 18:39:15Répondre

J avais lu "une année à la campagne " et même plusieurs fois. Je vais me précipiter sur celui-là. Je suis toujours attirée par les livres sur la nature, flore, faune, animaux... tellement fascinant.

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mademoisellelit2022-12-02 14:42:12Répondre

Je serais curieuse d'avoir votre retour sur celui-ci alors ! Je me demande si son premier était si pointu.

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