La toile du monde – Antonin Varenne

Varenne Antonin - Éditions : Albin Michel
8 / 10
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Note : 8/10

 

Quatrième de couverture :

La toile du monde possède le souffle sensuel et l’énergie des grands romans qui plient la réalité aux dimensions du rêve. Rêve de liberté d’une femme venue d’un autre monde, rêve de métamorphose du Paris de 1900, décor de l’Exposition universelle. Après Trois mille chevaux-vapeur et Équateur, Antonin Varenne signe une œuvre saisissante et confirme la singularité de son talent. Aileen Bowman, trente-cinq ans, journaliste, célibataire, est venue couvrir l’événement pour le New York Tribune. Née d’un baroudeur anglais et d’une française utopiste, élevée dans le décor sauvage des plaines du Nevada, Aileen est un être affranchi de tout lien et de toute morale, mue par sa passion et ses idéaux humanistes. Au fil d’un récit qui nous immerge au cœur de la ville en chantier, du métropolitain naissant aux quartiers des bordels chers aux peintres, la personnalité singulière d’Aileen se confond avec la ville lumière. Un portrait en miroir qui dessine la toile du monde, de l’Europe à l’Amérique, du XIXe et au XXe siècle, du passé d’Aileen à un destin qu’elle n’imagine pas.

“Aileen avait été accueillie à la table des hommes d’affaires, comme une putain à un repas de famille, tolérée parce qu’elle était journaliste.”

Mon avis :

En cette rentrée littéraire chargée, quelques romans se sont déjà fait une jolie place dans nos librairies et ce sont démarqués. C’est le cas du dernier roman d’Antonin Varenne, La toile du monde que j’ai eu la chance de découvrir grâce aux éditions Albin Michel. Je les en remercie.

Dans ce roman, nous sommes plongés dans l’Exposition Universelle de Paris en 1900, où Aileen, jeune journaliste américaine, vient chroniquer l’événement. La jeune femme, avec son look de garçon manqué, ne laisse pas indifférente. Lors de son séjour parisien, elle va rencontrer des peintres, des écrivains, des inventeurs… Chaque rencontre est une aventure…

J’ai beaucoup aimé ma lecture et l’histoire d’Aileen. Je me suis attachée à ce personnage central qui correspond totalement aux héroïnes que j’aime le plus en littérature. Antonin Varenne nous décrit une jeune femme libre, indépendante, féministe, rebelle et hors du commun. Elle se fout du jugement et du regard des autres, elle veut bousculer les carcans de la société et faire avancer les mœurs. C’est son personnage qui apporte toute la force du roman.

Je suis également très sensible à l’époque dans laquelle se déroule le récit. Je suis une grande fan du début du 19ème siècle européen et c’est toujours un plaisir de lire un livre qui mélange fiction et réalité. Beaucoup d’artistes ayant existé sont cités dans le roman ainsi que des informations et des détails sur l’Exposition Universelle. J’ai beaucoup apprécié cela.

Côté écriture, j’ai été séduite par la plume d’Antonin Varenne, même si je dois reconnaître quelques longueurs parfois. C’est ce qui fait que ce roman n’est pas un coup de cœur. Je regrette quelques passages sur la fin du livre notamment.

Dans tous les cas, je vous recommande fortement la lecture de La toile du monde qui vous fera passer un très bon moment, je n’en doute pas !

Vous l’avez déjà lu ? Alors, donnez-moi votre ressenti en commentaires 🙂

 

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