Le bonheur d’être triste, Susan Cain : Mon avis

Cain Susan - Éditions : Leduc
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Quatrième de couverture :

Dans ce monde où règne la tyrannie de la pensée positive, la mélancolie n’a pas sa place. Elle est cette émotion négative dont il faut se défaire pour ne pas être faible. Pourtant, pour Susan Cain, la mélancolie est avant tout une force motrice à la source de toutes les grandes réalisations humaines. Puisant dans son histoire personnelle et dans notre riche héritage culturel et historique, Susan Cain nous invite à reconsidérer la puissance sociale, créatrice et consolatrice de la mélancolie. Alors si vous écoutez Leonard Cohen en boucle, si vous avez une conscience aiguë du temps qui passe, si vous trouvez les jours de pluie réconfortants et inspirants, vous faites sans nul doute partie des personnalités à forte tendance mélancolique. Grâce à ce livre, vous allez enfin comprendre en quoi cette part de vous-même recèle un pouvoir insoupçonné.

 

Accepter la mélancolie.

Le bonheur d’être triste… “Ce livre est fait pour moi !”, me dis-je, à la lecture de son titre. Moi, l’hypersensible à la larme facile, à l’émotion à vif. Est-ce grave de pleurer pour un oui ou pour un non ? Suis-je plus triste qu’un(e) autre, lorsque, chez moi, les larmes arrivent automatiquement à l’annonce d’une mauvaise nouvelle ? “La force des mélancoliques dans un monde où le chagrin est interdit“, indique le sous-titre du nouvel ouvrage de Susan Cain. L’autrice délivrera sûrement la réponse à mes questions !

Après La force des discrets, vendu à plus de 4 millions d’exemplaires et traduit dans 40 pays, Le bonheur d’être triste paraît aujourd’hui aux éditions Leduc.

Ce livre est le fruit d’années de recherches, de rencontres et d’écoutes. Susan Cain y travaille depuis cinq ans, mais témoigne en réalité de l’expérience entière de sa vie. Elle regroupe dans cet ouvrage des études statistiques, l’analyse des spécialistes rencontrés, et partage les chemins de vie de personnalités ayant marqué sa vision du “doux-amer”. A travers ces histoires, l’américaine tente de démontrer que la mélancolie est autorisée, dans un monde parfois trop aseptisé au bonheur et à la pensée positive.

 

 

“Une nuit, j’ai rêvé que je rencontrais une amie, la poétesse Mariana, à Sarajevo, ville de l’amour. Je me suis réveillée perplexe. Sarajevo, symbole de l’amour ? Le théâtre d’une des guerres civiles les plus sanglantes de la fin du XXe siècle ? Puis je me suis rappelé. Vedran Smailovic. Le violoncelliste de Sarajevo.”

 

Comme le rappelle Christophe André dans la préface du livre, nous passons notre temps à camoufler nos émotions. Personnellement, je ne compte plus les fois où l’on m’a sommée de “moins pleurer”, de “me retenir”, de “m’endurcir”. Ces paroles me renvoyaient l’idée qu’être triste était signe d’infériorité, de manque de courage ou d’une défaillance… Dans son texte, Susan Cain déconstruit ces préjugés, et justifie ses propos par des exemples de vie.

Cette diplômée, classée dans le palmarès des dix personnalités les plus influentes du monde*, expose sa théorie sur la tristesse en 9 chapitres, répondant à plusieurs questions : à quoi sert la tristesse ? Héritons-nous de la souffrance de nos parents ? Ou encore faut-il tenter de “surmonter” le chagrin ?

Sensibles au développement personnel et aux essais philosophiques sur le bonheur, Le bonheur d’être triste est pour vous ! Très documentée, je conseille la lecture de l’étude de Susan en alternance avec un roman, pour éviter l’indigestion. Grâce à ses propos, l’autrice m’a décomplexée sur le sujet et libérée d’un poids. Il faut savoir être triste, et ne pas rejeter ses propres sentiments, qu’ils soient mélancoliques, ou non.

 

Aimez-vous ce genre d’ouvrages ? Lequel me conseillez-vous ?

 

 

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Commentaires (2)
Just_s.a.b.i.n.e2022-06-23 20:40:05Répondre

Il me paraît très intéressant et nécessaire pour les personnes qui sont émotionnelles comme moi

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mademoisellelit2022-06-27 10:00:50Répondre

Exactement !

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Sabrina2022-06-10 08:43:26Répondre

Ça a l'air intéressant. Pourquoi pas.

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