Ma wishlist de Noël
15CommentairesL’influenceuse influencée, vous connaissez ?
Ce n’est pas parce que mon métier consiste à vous inviter ou inciter à lire, et à découvrir les nouveautés, que je ne suis pas moi-même sensible aux recommandations de mes collègues. Bien au contraire ! J’adore découvrir leurs avis sur tel ou tel livre, leurs déceptions, leurs trouvailles…
Comme chaque année, ma wishlist de Noël est inspirée de ces influences. Alors, plutôt que de les garder pour moi, j’ai préféré pour une fois vous les partager 😉
Cher papa Noël,
L’année a été compliquée et je souhaite que celle à venir soit plus douce et apaisée pour tout le monde… Si tu ne peux pas faire grand chose côté sanitaire, tu sais que la littérature a un pouvoir extraordinaire ! Celui du voyage, de l’évasion, du sourire et de l’ouverture d’esprit. Alors, s’il te plaît, cher papa Noël, dépose au sapin de chacun un livre, et peut-être au pied du mien, l’un de ceux listés ci-dessous…
Liv Maria de Julia Kerninon
Si je vois ce roman un peu partout maintenant, c’est initialement la chronique d’Adélaïde qui m’a fait ajouter Liv Maria à ma liste d’envie.
Résumé : Son nom est Liv Maria Christensen. Elle fut l’enfant solitaire, la jeune fille fiévreuse, l’amoureuse du professeur d’été, l’orpheline et l’héritière, l’aventurière aux poignets d’or. Maintenant la voici mère et madone, installée dans une vie d’épouse. Mais comment se tenir là, avec le souvenir de toutes ces vies d’avant ? Faut-il mentir pour rester libre ? Julia Kerninon brosse le portrait éblouissant d’une femme marquée à vif par un secret inavouable. Et explore avec une grande justesse les détours de l’intime, les jeux de l’apparence et de la vérité.
Editions : L’icoclaste
Prix : 19€
Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery
Déjà conquise par le choix éditorial de cette maison par le passé, j’ai été plus qu’influencée par les arguments de Solène au sujet d’Anne de Green Gables. Si le père Noël n’entend pas mes prières, je finirais par craquer !
Résumé : Cheveux désespérément roux, visage constellé de taches de rousseur, Anne Shirley est une petite fille curieuse, pleine d’énergie, souvent perdue dans ses pensées, parfois d’une gravité solennelle, sans aucun doute intemporelle. Difficile de résister à ce petit bout d’humanité de onze ans parfaitement imparfait, héroïne d’une série de romans qui a su conquérir des millions de lecteurs à travers le monde, Anne de Green Gables, écrit par Lucy Maud Montgomery, et dont le premier tome parut en 1908. Orpheline à l’esprit vif, à l’imagination sans bornes et qui adore employer de « grands mots », Anne se retrouve par erreur chez Marilla et Matthew Cuthbert qui attendaient un garçon pour les aider à la ferme. Féministe involontaire, romantique impénitente, elle est impulsive, dramatique, maligne, drôle, et telle une authentique naïve, elle va bousculer le calme et la monotonie de la vie à Green Gables, en semant partout joies et rêveries, en dénichant la beauté dans les moindres recoins, en ne s’exprimant qu’en points d’exclamation, même dans « les affres du désespoir ». Parce que l’existence d’Anne a aussi une face sombre, hantée par la mort de ses parents et les abandons, qui lui donne son énergie folle, parfois hallucinée, et qui rend son idéalisme et son indignation si poignants et si convaincants. Si le regard d’Anne transcende le monde sur lequel il se pose, Anne de Green Gables, c’est la transformation magique, presque mystique, que seul l’amour peut opérer sur les hommes et les femmes. C’est l’histoire d’une petite fille qui parvient à se faire aimer de tous (Josie Pye exceptée), et de nous les premiers.
Editions : Monsieur Toussaint Louverture
Prix : 16€
Une rose seule de Muriel Barbery
J’avais déjà mis le nouveau roman de Muriel Barbery sur la liste des parutions de la rentrée littéraire qui me faisaient le plus envie. Depuis, les mots de Lily sont venus conforter mon désir de le lire.
Résumé : Rose arrive au Japon pour la première fois. Son père, qu’elle n’a jamais connu, est mort en laissant une lettre à son intention, et l’idée lui semble assez improbable pour qu’elle entreprenne, à l’appel d’un notaire, un si lointain voyage. Accueillie à Kyoto, elle est conduite dans la demeure de celui qui fut, lui dit-on, un marchand d’art contemporain. Et dans cette proximité soudaine avec un passé confisqué, la jeune femme ressent tout d’abord amertume et colère. Mais Kyoto l’apprivoise et, chaque jour, guidée par Paul, l’assistant de son père, elle est invitée à découvrir une étrange cartographie, un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, d’émotions et de rencontres qui vont l’amener aux confins d’elle-même. Ce livre est celui de la métamorphose d’une femme placée au cœur du paysage des origines, dans un voyage qui l’emporte jusqu’à cet endroit unique où se produisent parfois les véritables histoires d’amour.
Editions : Actes Sud
Prix : 17.50€
La famille Martin de David Foenkinos
En grande fan de David Foenkinos, je suis toujours vigilante aux avis sur ses dernières parutions. Pour La famille Martin, Agathe a su me convaincre de me plonger à nouveau dans l’univers de l’auteur.
Résumé : « J’avais du mal à écrire ; je tournais en rond. Mes personnages me procuraient un vertige d’ennui. J’ai pensé que n’importe quel récit réel aurait plus d’intérêt. Je pouvais descendre dans la rue, arrêter la première personne venue, lui demander de m’offrir quelques éléments biographiques, et j’étais à peu près certain que cela me motiverait davantage qu’une nouvelle invention. C’est ainsi que les choses ont commencé. Je me suis vraiment dit : tu descends dans la rue, tu abordes la première personne que tu vois, et elle sera le sujet de ton livre. »
Editions : Gallimard
Prix : 19.50€
Les fleurs de l’ombre de Tatiana de Rosnay
Peu attirée de prime abord par cette couverture acidulée, mais pourtant très admirative du travail de Tatiana de Rosnay, c’est mon ami François, par téléphone, qui m’a émue en me partageant son coup de cœur pour Les fleurs de l’ombre.
Résumé : Une résidence pour artistes flambant neuve. Un appartement ultramoderne, au 8e étage, avec vue sur tout Paris. Un rêve pour une romancière en quête de tranquillité. Rêve, ou cauchemar ? Depuis qu’elle a emménagé, Clarissa Katsef éprouve un malaise diffus, le sentiment d’être observée. Et le doute s’immisce. Qui se cache derrière CASA ? Clarissa a-t-elle raison de se méfier ou cède-t-elle à la paranoïa, victime d’une imagination trop fertile ?
Fidèle à ses thèmes de prédilection – l’empreinte des lieux, le poids des secrets –, Tatiana de Rosnay tisse une intrigue au suspense diabolique pour explorer les menaces qui pèsent sur ce bien si précieux, notre intimité.
Editions : Robert Laffont & Héloïse D’Ormesson
Prix : 21.50€
Betty de Tiffany McDaniel
Solenn parle de chef d’œuvre au sujet de Betty de Tiffany McDaniel et nous « rabâche » tous les jours sur les réseaux sociaux qu’il faut absolument lire ce roman ! Je ne comprends même pas pourquoi je ne l’ai pas encore lu… Père Noël please… !
Résumé : “Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne.” La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et sœurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler. Betty raconte les mystères de l’enfance et la perte de l’innocence. À travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne naissance à une héroïne universelle.
Editions : Gallmeister
Prix : 26.40€
Alabama 1963 de Ludovic Manchette & Christian Niemiec
Si la couverture du livre est déjà très convaincante, Elsa a su l’être encore plus avec sa chronique d’Alabama 1963 😉
Résumé : Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d’une fillette noire est retrouvé. La police s’en préoccupe de loin. Mais voilà que d’autres petites filles noires disparaissent…
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d’enquêter pour le père de la première victime.
Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s’interroge : » Les petites filles, ça disparaît pas comme ça… »
Deux êtres que tout oppose. A priori.
Sous des airs de polar américain, Alabama 1963 est avant tout une plongée captivante dans les États-Unis des années 1960, sur fond de ségrégation, de Ku Klux Klan et d’assassinat de Kennedy.
Editions : Cherche Midi
Prix : 18€
Les recettes de la vie de Jacky Durand
Les recettes de la vie me fait tellement envie que je l’ai déjà offert à une amie. J’ai omis ce jour-là d’en acheter un exemplaire pour moi ! Heureusement, Samantha est venue me rappeler il y a peu que cette histoire méritait d’être lue.
Résumé : Henri est le Chef dévoué du Relais fleuri, un bistrot traditionnel qui régale ses clients de plats généreux. Sous les yeux subjugués de son fils Julien, il élabore des recettes que sa femme consigne dans un cahier. Mais un jour, celle-ci quitte la maison sans explication. Henri décrète alors que jamais Julien ne deviendra cuisinier. En cachette, le jeune homme poursuit son rêve et dans sa quête, il lui faudra démêler les secrets de famille et comprendre pourquoi Henri a laissé partir sa femme sans un mot…
Editions : Folio
Prix : 7.50€
Des souris & des hommes de Rébecca Dautremer
Je n’ai pas encore lu ce classique de la littérature, mais son adaptation graphique serait une belle entrée en matière, si j’en crois les dires de Mario.
Résumé : États-Unis, 1937 : John Steinbeck publie un court roman qui deviendra un chef-d’œuvre de la littérature, mondiale. Des Souris et des Hommes, c’est l’histoire de George et Lennie, deux saisonniers qui voyagent à travers la Californie, rêvant d’une vie meilleure. Une histoire magnifique, qui nous raconte l’amitié, l’espoir mais aussi la cruauté des hommes, et qui a profondément ému des millions de lecteurs. France, 2020 : Rébecca Dautremer adapte ce grand classique dans un incroyable roman graphique. Pour cette deuxième collaboration avec les éditions Tishina, après Soie il y a quelques années, elle renouvelle brillamment son univers et sa palette, et pousse plus loin que jamais son talent. Un dialogue intense entre le texte intégral de Steinbeck et l’univers artistique de la plus célèbre des illustratrices françaises.
Editions : Alto
Prix : 37€
L’autre Rimbaud de David Le Bailly
Je ne compte plus les livres que Sandra me donne envie d’acheter ! Mais L’autre Rimbaud a attisé un peu plus ma curiosité, par les avis mitigés lus à droite et à gauche, et que Sandra ne semble pas partager. J’ai envie maintenant de me faire ma propre opinion 😉
Résumé : La photo est célèbre. C’est un premier communiant, cheveux sagement ramenés sur le côté, regard qui défie l’objectif. Il s’appelle Arthur Rimbaud. Mais sur le cliché d’origine posait aussi son frère aîné, Frédéric. Cet autre Rimbaud a été volontairement supprimé de l’image. Comme il fut « oublié par la plupart des biographes.
Pourtant, les deux frères furent d’abord fusionnels, compagnons d’ennui dans leurs Ardennes natales. Puis leurs chemins se séparèrent. L’un a été élevé au rang de génie, tandis que l’autre, conducteur de calèche, fut banni par sa famille, effacé de la correspondance d’Arthur et dépossédé des droits sur l’œuvre.
En quoi était-il si gênant ce frère ? Pourquoi une telle conspiration familiale ? On croyait tout savoir du plus célèbre des poètes. Il restait encore une part d’ombre.
Editions : L’iconoclaste
Prix : 19€
Et vous, quel livre avez-vous demandé au père Noël cette année ?