Au revoir les chats, Hiro Arikawa : Mon avis

Arikawa Hiro - Éditions : Actes Sud
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Quatrième de couverture :

À tous ceux qui se demandaient ce qu’était devenu Hachi, le premier chat de Satoru, adopté après la mort des parents du jeune garçon, l’auteure répond dès la première nouvelle, dans un récit émouvant et plein de justesse autour du deuil, de la séparation et de l’acceptation.
Au fil de sept contes et par le regard de sept nouveaux félins, nous embarquons pour un voyage à travers le Japon. Peut-être plus encore que dans le roman, Hiro Arikawa atteint avec la forme de la nouvelle un équilibre parfait. En alternant des récits brefs sur les joies et les drames des humains décrits par des chats, le recueil célèbre, en somme, la vie.

 

Histoires de félins.

Découvert au printemps dernier, le premier roman de Hiro Arikawa, Les Mémoires d’un chat, figurait dans mon top 10de l’année. La parution d’une suite ou d’un gaiden* en novembre augurait un nouveau joli moment de lecture. Au revoir les chats ! est paru aux éditions Actes Sud.

A l’image des sept vies d’un chat, l’autrice offre un recueil de sept nouvelles autour de nos félins préférés. Hachi, Nana et leur maître Satoru, les célèbres héros des Mémoires d’un chat, sont de retour dans les deux premières histoires. Puis, Hiro Arikawa met en scène de nouveaux personnages, humains et chats confondus.

Peu sensible à la forme de la nouvelle, l’écrivaine japonaise a su me surprendre par ces sept récits. Si j’ai été heureuse de retrouver les protagonistes du roman précédent, j’ai d’abord été déçue de constater que l’histoire se répétait. Le livre revient sur le point de bascule dans l’enfance de Satoru, déjà raconté dans Les Mémoires d’un chat. L’émotion est présente mais cela nous laisse un goût de déjà vu.

 

 

« On dit que les animaux et les bébés reconnaissent à leur attitude les personnes qui appartiennent à leur famille même s’ils ne les ont jamais vues. »

 

Passé cet épisode, Au revoir les chats ! fait peau neuve. Hiro Arikawa décrit la rencontre d’autres chatons et leurs adoptants. C’est beau, touchant et cela renvoie souvent à des souvenirs personnels. Au cœur de ces maisons, ces textes disent aussi beaucoup de la culture nippone.

J’ai vécu ces nouvelles comme une parenthèse enchantée. Empreintes de douceur et de poésie, elles narrent la simplicité de la vie quotidienne entre humains et animaux de compagnie. Mention spéciale au Chat de Schrödinger et à sa double page illustrée, coup de cœur de cet ouvrage !

 

A lire aussi : le second roman de l’écrivaine paru en 2021, Au prochain arrêt, ressemble à un recueil de nouvelles dans sa construction narrative. J’ai aimé cette lecture et je vous en parlais par ici.

*En japonais, le mot « gaiden » désigne, dans le domaine du manga ou du jeu vidéo, soit une histoire parallèle à l’histoire principale, soit un complètement à celle-ci (dixit Sophie Refle, traductrice du livre).

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Aviez-vous lu Les Mémoires d’un chat ?

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Commentaires (2)
Nadia2024-01-31 19:59:48Répondre

Découverte de la littérature japonaise grâce entre autre à la chronique sur Les mémoires d’un chat, je vais sans doute me laisser tenter par cet opus aussi. En dernière lecture, très appréciée aussi La papeterie Tsubaki !

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mademoisellelit2024-02-01 10:11:14Répondre

J'en suis ravie. J'avais fait un article autour de la littérature asiatique, si cela peut vous donner d'autres idées. ;)

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Sabrina2024-01-30 09:28:00Répondre

J'avais eu un énorme coup de cœur pour Les mémoires d'un chat. Je lirais celui-ci. Merci pour ta chronique.

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mademoisellelit2024-01-30 13:36:29Répondre

Je serais ravie d'avoir ton retour quand tu l'auras lu. :)

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