Long week-end, Joyce Maynard : Mon avis
Le pitch ?
Henry, 13 ans, se fait interpeller par un homme blessé dans les allées d’un supermarché. Venus acheter des fournitures scolaires au premier jour du week-end du labor day, l’adolescent et sa mère acceptent l’étrange proposition de l’inconnu : l’emmener chez eux afin de le soigner.
Dans la voiture, radio allumée, Adele et son fils apprennent que Frank s’est échappé de prison et qu’il est activement recherché sur tout le territoire américain…
Les points forts du livre
- le point de vue de l’adolescent : Joyce Maynard se glisse avec brio dans la peau d’un jeune homme de 13 ans. On y découvre ses obsessions (les filles), ses craintes (la perte de sa mère), ses interrogations et ses premiers émois.
- l’humour : le personnage décalé de la maman et le ton innocent du narrateur donnent un roman franchement drôle, teinté de tendresse et d’émotion. Derrière le rire, on s’interroge sur les failles et fragilités des deux héros.
- la description d’un huis-clos : le temps d’un long week-end férié, le trio atypique et, semble-t-il, bientôt inséparable, se cache à l’intérieur des quatre murs de la maison familiale. Face à la pression des médias, aux rumeurs du voisinage et autres surprises, la pression monte. Frank sera-t-il découvert ?
En bref, un roman très différent de ce que j’avais déjà lu chez Joyce Maynard et une belle surprise !
Thématiques abordées : l’adolescence, la relation mère-fils, l’isolement, les familles recomposées, la sexualité.
Traduction : Françoise Adelstain
Une citation : « Vous pouvez bien mettre des uniformes aux filles, avais-je envie de lui dire. Ce n’est pas à leurs vêtements que nous pensons, mais à ce qu’il y a dessous. »
Quelques mots sur l’autrice : Joyce Maynard est américaine, elle est née en 1953 et a publié une dizaine de titres aux éditions Philippe Rey.
A lire aussi :Où vivaient les gens heureux, L’hôtel des oiseaux.
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Quel(s) autre(s) titre(s) de Joyce Maynard me recommandez-vous ?
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