Top 5 des lectures de MonsieurLit, année 2023 !
18Commentaires*
Il a pris l’habitude de prendre la parole une fois par an par ici pour vous proposer son bilan livresque.
Avec 48 romans et 117 bandes dessinées à son compteur en 2023, MonsieurLit a le sentiment de ne pas avoir eu de réels coups de cœur. C’est presque par défaut qu’il s’est plié à l’exercice, en listant tout de même six titres qui sortent du lot selon lui.
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Quelques chiffres d’abord pour présenter ces cinq titres. Ce top 5 est composé de :
- six livres !
- un prix Goncourt
- quatre auteurs et deux autrices
- deux primo-romans
- cinq écrivains français et un auteur espagnol
- une bande dessinée…
Veiller sur elle, Jean-Baptiste Andréa
Résumé : Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d’une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l’ombre d’un palais génois. Mais elle a trop d’ambition pour se résigner à la place qu’on lui assigne. Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l’autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l’Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s’il doit perdre Viola ?
Date de parution : 17 août 2023
Éditeur : L’Iconoclaste
Quelques mots de MonsieurLit au sujet de ce livre : “J’ai sélectionné le prix Goncourt pour la qualité de l’écriture de Jean-Baptiste Andréa et l’originalité de l’histoire. J’ai ensuite lu Ma Reine du même auteur et n’ai pas retrouvé le même sentiment.”
J’ai également lu ce roman. Ma chronique est à retrouver par ici.
Les enfants endormis, Anthony Passeron
Résumé : Quarante ans après la mort de son oncle Désiré, Anthony Passeron décide d’interroger le passé familial. Évoquant l’ascension sociale de ses grands-parents devenus bouchers pendant les Trente Glorieuses, puis le fossé qui grandit entre eux et la génération de leurs enfants, il croise deux récits : celui de l’apparition du sida dans une famille de l’arrière-pays niçois – la sienne – et celui de la lutte contre la maladie dans les hôpitaux français et américains.
Date de parution : 25 août 2022
Éditeur : Globe
Quelques mots de MonsieurLit au sujet de ce livre : “J’ai été très touché par l’histoire racontée par Anthony Passeron. Il s’agit certainement du livre qui m’a le plus marqué en 2023. J’ai aimé l’alternance des chapitres, entre le contexte historique autour du SIDA et le récit familial.”
Ce livre fait également partie de mon top 10 pour l’année 2023. L’article est à retrouver par ici.
Échecs, Victor L. Pinel
Résumé : Les portes d’un tram s’ouvrent et un jeune homme flashe sur une femme qu’il ne reverra plus. C’est le point de départ de ce récit choral où les protagonistes, tous en train d’échouer dans leurs relations personnelles, sont comme les pièces d’un jeu d’échecs. Les pions se demandent si ce n’est pas le moment de sacrifier une pièce pour continuer à avancer. Les fous se croisent sans vraiment se trouver. Le cavalier, libre, capable de sauter au-dessus des autres pièces, mais vulnérable car, aussi insaisissable qu’il soit, un cavalier peut être pris par un simple pion. Ils avancent tous, se confrontent, se déplacent dans leur vie comme sur un échiquier. Ils sont tous connectés sans même le savoir et vont jouer une partie qui va changer leur vie.
Date de parution : 23 août 2023
Éditeur : Grand Angle
Quelques mots de MonsieurLit au sujet de cette BD : “J’ai été surpris par la créativité du scénario. De toutes les bandes dessinées lues cette année, c’est la seule qui m’ait autant bluffé. Je suis moins sensible au dessin de cet illustrateur mais cela n’a pas entaché ma lecture.”
J’ai également lu cette bande dessinée. Ma chronique est à retrouver par ici.
L’art de perdre, Alice Zeniter
Résumé : L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ? Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
Date de parution : 16 août 2017
Éditeur : Flammarion
Quelques mots de MonsieurLit au sujet de ce livre : “J’ai été réellement pris par l’histoire familiale et le contexte historique, que je n’ai pas l’habitude de lire. C’était mon premier Alice Zeniter et j’ai aimé sa plume. Ce roman m’a donné envie de découvrir d’autres titres autour de la Guerre d’Algérie.”
J’ai également lu ce roman. Ma chronique est à retrouver par ici.
L’enragée, Sorj Chalandon
Résumé : « En 1977, alors que je travaillais à Libération, j’ai lu que le Centre d’éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où avaient d’abord été détenus des Communards, ont été « rééduqués » à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans. Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés.Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manquait à l’appel. Je me suis glissé dans sa peau et c’est son histoire que je raconte. Celle d’un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d’un fauve né sans amour, d’un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues. » S.C.
Date de parution : 16 août 2023
Éditeur : Grasset
Quelques mots de MonsieurLit au sujet de ce livre : “Si je dois être totalement transparent avec vous, L’enragé n’est pas mon livre préféré de Sorj Chalandon. Mais ne pas faire figurer mon auteur chouchou dans mon bilan annuel n’était pas envisageable ! Je ne remets pas en cause la qualité de sa plume mais j’ai été moins sensible au sujet choisi pour son dernier roman.”
Le sixième titre bonus : Le gardien de Téhéran, Stéphanie Perez
Résumé : Printemps 1979, Téhéran. Alors que la Révolution islamique met les rues de la capitale iranienne à feu et à sang, les Mollahs brûlent tout ce qui représente le modèle occidental vanté par Mohammad Reza Pahlavi, le Chah déchu, désormais en exil. Seul dans les sous-sols du musée d’Art moderne de Téhéran, son gardien Cyrus Farzadi tremble pour ses toiles. Au milieu du chaos, il raconte la splendeur et la décadence de son pays à travers le destin incroyable de son musée, le préféré de Farah Diba, l’Impératrice des arts. Près de 300 tableaux de maîtres avaient permis aux Iraniens de découvrir les chefs d’œuvre impressionnistes de Monet, Gauguin, Toulouse-Lautrec, le pop art d’Andy Warhol et de Roy Lichtenstein, le cubisme de Picasso ou encore l’art abstrait de Jackson Pollock. Mais que deviendront ces joyaux que les religieux jugent anti islamiques ? Face à l’obscurantisme, Cyrus endosse, à 25 ans à peine, les habits un peu grands de gardien d’un trésor à protéger contre l’ignorance et la morale islamique.
Date de parution : 26 mai 2023
Éditeur : Plon
Quelques mots de MonsieurLit au sujet de ce livre : “Je n’avais pas encore lu de romans sur ce thème et c’est ce qui m’a immédiatement plu. Je trouve que Stéphanie Perez a développé un personnage original et intéressant à suivre, qui ne ressemble pas à tous les héros vus en littérature. D’autant que ce gardien a existé. La journaliste réussit à nous conter La petite histoire dans la grande.”
J’ai également lu ce roman. Ma chronique est à retrouver par ici.
Vous pouvez aussi retrouver les précédents bilans de MonsieurLit par ici :
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